Une école privée interdit le bermuda à son formateur, il vient en jupe… et se fait renvoyer.

Vincent n’a pas l’intention de retourner enseigner dans cet établissement d’enseignement supérieur d’Ile-de-France.

L’éducateur aux médias, qui a travaillé pendant trois ans dans une école privée dont il préfère taire le nom.

Alors que les températures dans la capitale ont dépassé les 30°C pendant plusieurs jours, l’entraîneur basé à Bruxelles s’est présenté lundi matin en short aux étudiants qu’il enseignait « la pensée critique et le débat ».

Des manifestations de lundi de la direction de l’établissement qui ont conduit à l’interdiction de son bermuda et de son licenciement mardi matin.

Porter une jupe en signe de protestation. — Ça te dérange si je prends la jupe bleue ?

« Tout a commencé tôt lundi matin lorsque la direction a interrompu son entraînement ‘alors qu’il restait deux heures d’entraînement’ à cause du bermuda que portait Vincent.

« Nous allons vous demander de partir », avons-nous dit à l’homme qui s’est levé à 5h30 du matin et est arrivé de Bruxelles.

« Je porte encore beaucoup de shorts. Je viens tous les ans à la même période, je suis peut-être déjà venu dans cette école en short.

µ. Ensuite, l’idée est de lui demander s’il peut revenir le lendemain « en jupe » lors de la deuxième journée d’entraînement.

Vendu. Vincent se rend dans une boutique de prêt-à-porter et jette son dévolu sur une longue jupe bleue et blanche à poches.

. Pour conserver la preuve de ce licenciement, Vincent a enregistré sa conversation avec le réalisateur.

Dans cet enregistrement, connu du Parisien, le proviseur l’informe qu’il se trouve dans un établissement privé et l’accuse de « provocation » avant de le convaincre de quitter les lieux.

La direction de l’établissement a également refusé de signer un document attestant que le licenciement de Vincent était lié à sa tenue.

« Ils ne peuvent pas le justifier. Si je suis venue en jupe, c’est parce que la veille on m’a dit que je pouvais le faire légalement.

« Il meurt de chaleur cette année », note-t-il dans son accent belge.

Un Parisien « dont le public est plutôt défavorisé et qui exonère des frais de scolarité, qui vont de 7 000 à 10 000 euros par an ».

Il évoque une école dont les diplômes sont reconnus par l’Etat, « mais pas dans le grand luxe non plus ».

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