Depuis la disparition d’Emil, ses proches vivent dans l’attente d’un miracle. Les nerfs à vif, l’un des oncles de l’enfant n’a pas pu se tenir debout avant de commettre un acte de violence.
Le 8 juillet 2023 est un jour maudit pour la famille du jeune Emil. À l’âge de deux ans et demi, le petit garçon a disparu sans laisser de trace dans le village de Haute-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).
Depuis, les chasses se succèdent et les hypothèses s’enchaînent.
Le jour de la disparition d’Emil, deux témoins l’ont vu quitter seul la maison de campagne de ses grands-parents.
A partir de ce jour, sa piste s’est perdue, et même les équipes canines composées de chiens renifleurs expérimentés ont échoué. Neuf jours plus tard, les perquisitions se sont arrêtées.
Mais une enquête préliminaire a été ouverte lundi 17 juillet, a précisé le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon. L’enquête préliminaire a commencé après la disparition d’Emil.
Comme le rapporte France Info, ce reclassement de l’enquête en cours est « automatique » dans la justice française. En effet, après l’ouverture d’une affaire pénale, le préliminaire est une suite logique de la procédure.
Cette enquête peut durer plus de deux ans, mais les pouvoirs des gendarmes sont plus limités, notamment lors des perquisitions.
Ainsi, s’il devait y avoir des auditions avec la famille du petit Emil, elles seraient plus difficiles à réaliser.
La famille du petit Emil s’est réunie chez ses grands-parents à Haute Verne. Ne voulant pas voir les médias à leur porte, la famille a décidé de rester à l’écart de la pression médiatique.
Mais, selon le journal Le Parisien, l’un des oncles du garçon de 2 ans et demi a craqué.
L’oncle d’Emil « aurait arraché son carnet des mains d’un journaliste écrit » alors qu’il recueillait les révélations du villageois. Un geste d’une rare violence témoignant d’une tension intense dans un petit village des Alpes-de-Haute-Provence.
Un jeune homme d’une vingtaine d’années, selon nos confrères, attirerait également l’attention des journalistes présents : « Nous n’avons rien à dire. »